Depuis un peu plus d’un an, Sann est inscrite dans une agence spécialisée dans le mannequinat pour enfants. Je me suis dit que ça pourrait intéresser des parents d’avoir un retour sur cette petite expérience, pour savoir comment ça fonctionne.
Pour commencer, je vais expliquer comment on a décidé de se lancer là dedans. Je parlerai aussi des aspects pratiques, financiers, et de la loi.
Pourquoi inscrire son enfant dans une agence ?
Personnellement, je crois que ça doit principalement venir de lui. Il faut que ça soit avant tout un plaisir pour lui.
Vers 5 ans, on avait remarqué que Sann adorait les photos et s’amusait toujours beaucoup devant notre objectif et celui des amis/famille. Elle aimait se mettre en scène, se déguiser, faire l’actrice… Et je me suis dit “tiens, pourquoi pas ?”.
Prudente, j’ai commencé par me renseigner. Les nombreux témoignages que j’avais pu trouver sur des forums m’ont vite rassurée : apparemment, c’était très encadré et si on choisissait une agence sérieuse, c’était un jeu pour les enfants.
Je me suis donc mise à la recherche des agences les plus sérieuses et réputées à Paris, là où nous habitons. J’en ai retenu trois, celles qui avaient le plus de bons avis.
Ensuite, j’ai rempli leur formulaire en ligne, tout simplement. Il faut envoyer des infos basiques comme la taille, l’âge, la couleur des yeux… Et leur fournir quelques photos de l’enfant. Une des agences m’a contacté dans la journée et m’a proposé un RDV. La seconde m’a appelée quelques jours plus tard mais comme j’avais déjà un RDV avec la première, je ne voulais pas multiplier les contacts et on n’a pas donné suite. La troisième m’a répondu que notre enfant ne correspondait pas à leurs critères de recrutement actuels.
Le choix de l’agence :
Je pense que c’est très important. J’ai pu lire que certaines ne sont pas toujours très consciencieuses et que ça peut rendre l’expérience inintéressante, en particulier pour l’enfant.
Sann est inscrite chez Success Kids, et depuis le premier RDV c’est en particulier à elle qu’on s’adresse : ils veulent savoir si elle est d’accord, si ça lui plait, si ça l’intéresse. On signe un contrat d’exclusivité, mais on est en réalité libre de le résilier dès qu’on le souhaite.
Ils insistent bien sur le fait que l’enfant doit toujours être motivé pour se rendre à un casting ou un tournage : s’il est forcé, déjà ça ne marchera pas, et en plus ce n’est pas ce que l’agence souhaite. Ils veulent que leurs petits mannequins s’amusent, ça ne doit jamais être une obligation.
Après une année auprès d’eux, je trouve cette agence vraiment chouette : ils me contactent par mail ou téléphone et proposent les castings en demandant si l’enfant est partant, et si ça nous convient. On n’est jamais obligé. J’ai toujours mes contacts avec les trois mêmes personnes, et ils connaissent bien les enfants : si j’appelle en disant que je suis la maman de Sann, on sait immédiatement de qui je parle, et l’équipe connait son dossier (âge, personnalité…). Les enfants ne sont donc pas des numéros.
Ils sont aussi très attentifs aux retours à propos des castings ou des tournages : si on rencontre un souci, ils prennent à coeur de le régler au mieux et d’exprimer éventuellement leur mécontentement au responsable de casting.
En pratique, comment ça se passe une fois inscrit ?
L’agence reçoit des demandes de la part de clients. Par exemple, la marque de vêtements “Bidulle Truc” les contacte, et leur dit qu’ils veulent des filles de 6 ans de plus de 120 cms espiègles et dynamiques. L’agence effectue donc une pré-selection et envoie aux enfants qui répondent aux critères une proposition de casting.
Les jours et horaires sont fixes, à nous de leur dire ensuite si ça nous convient et si l’enfant pourra s’y rendre. On vous fournit aussi toujours, avec la demande de casting, le texte que l’enfant devra dire s’il y en a (qui n’est pas à apprendre par coeur attention ! C’est seulement pour se familiariser. Sur place, il sera aidé), et aussi le script/scénario s’il y en a un.
Vous aurez aussi les dates fixées pour le tournage : ainsi, inutile de vous rendre à un casting si vous savez que vous ne pourrez pas aller au tournage ensuite.
Et le casting en lui même ?
Légalement, c’est assez encadré. Le client passe par un studio de casting, et l’agence de mannequin ne bosse pas directement avec eux mais nous met en relation. En théorie, l’attente d’un enfant au casting ne doit pas excéder 30 minutes. En majorité, ce principe est largement respecté, mais il peut arriver que certains studios soient très mal organisés et que l’attente soit très très longue. Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à partir ! Et à faire remonter cette info à l’agence de l’enfant qui fera son possible pour que ça ne se reproduise pas.
Quand tout se passe bien : on arrive (on a généralement RDV dans une tranche horaire), et on inscrit son enfant sur la liste d’attente. Les 3/4 du temps, il y a une salle d’attente avec des coloriages, et souvent des bonbons et jus de fruits. On remplit une fiche avec quelques infos : nom, âge, taille etc… Et le nom de l’agence. Quand l’enfant passe, souvent il passe sans son parent : les directeurs de casting veulent qu’il soit naturel et la présence des parents n’est pas forcément un bonus.
Ensuite, ça dépend beaucoup de la nature de la publicité qui devra être tournée : film ou photos ? Affiche ou catalogue ? Défilé ou figuration ? En fonction de ces critères, on demande à l’enfant au choix de : poser seul ou avec d’autres mannequins (adultes ou enfants), répéter un petit texte, répondre à des questions, rire ou au contraire rester sérieux, essayer une tenue… On sollicite donc beaucoup leur capacité de création et d’adaptation.
Le casting en lui même est toujours très très rapide ! Entre 3 et 15 minutes (rarement). Généralement en 5 minutes c’est plié.
Et si l’enfant n’est pas retenu ? Ou au contraire s’il l’est ?
S’il n’est pas retenu, c’est simple, vous ne serez pas recontacté. Et il ne faut pas être déçu car ça arrive très souvent. C’est plutôt normal.
Quand l’enfant est retenu, c’est simple aussi : son agence vous recontacte et vous dit qu’il est choisi “en option”. Qu’est ce que ça signifie ? Le client choisi presque toujours 2 ou 3 enfants. Il en a bien un seul en tête, mais les enfants c’est tellement imprévisible qu’il faut un backup.
L’agence vous rappelle donc les dates de tournage, et (en tout cas la notre) s’assure auprès de vous que l’enfant est toujours d’accord. On vous demandera parfois des choses particulières, comme “je vous envoie une photo de la coiffure que le client envisage, est ce que l’enfant se laissera faire ?” (si vous avez une petite fille qui déteste être coiffée, par exemple). Bref, ils sont attentifs à pas mal de détails pour que ça se passe vraiment bien. Vous pouvez à tout moment refuser des choses qui ne vous conviennent pas (couper les cheveux, ou faire manger du fromage à votre enfant végétalien par exemple !)
Ensuite, si tout est bon pour vous, le client prend le temps d’arrêter son choix sur un seul enfant. Les autres peuvent être tout de même embauchés, mais ils seront présents seulement au cas où l’enfant choisi en premier lieu soit malade, ou simplement de mauvais poil ce jour là ! Bien sûr, les petits enfants qui sont là en backup sont payés même s’ils ne tournent pas.
Et le jour J, ça se passe comment ?
Ca dépend beaucoup de la nature du contrat. On arrive à l’heure dite, on s’installe et on signe les papiers (assurance, contrat, droits à l’image etc…). L’enfant est pris en charge par l’équipe et vous devez être présent au moins en coulisse. Selon l’importance de l’évènement, il y aura une styliste, un maquilleur, coiffeur, et toute l’équipe technique. Souvent, le client est présent lui aussi.
Parfois il n’y a que 3 ou 4 personnes, parfois ils sont au moins 15 !
Légalement, c’est hyper cadré. L’enfant doit avoir des pauses régulières et ne pas travailler plus de 4 heures dans la même journée (ou quelque chose de cet ordre, j’ai oublié, et en plus ça varie en fonction de l’âge). L’équipe est particulièrement prudente quant au respect des lois liées au travail des enfants donc rassurez vous, votre petit sera soigné aux petits oignons.
Parfois, selon les conditions du tournage, on pourra prendre en charge votre repas, vous loger, vous payer un trajet… Une fois, on avait même insisté pour me commander un taxi ! Ce sont des choses qui font parti de leur budget.
Est ce qu’on peut récupérer les photos, les videos ?
Oui bien sûr ! Mais il faut savoir qu’il y a un temps de post-production à respecter, et un film publicitaire, par exemple, ne sortira que quelques semaines/mois après le tournage. Dans ce laps de temps, vous n’avez pas accès à ce qui a été tourné, c’est logique.
De même, on vous laissera généralement prendre des photos des “coulisses”, mais vous serez tenus de ne pas les divulguer avant une certaine date.
Et financièrement, ça donne quoi ? Comment l’enfant est-il rémunéré ?
Il faut savoir, dans un premier temps, que pour les castings vous n’obtiendrez aucun dédommagement. Donc si vous faites les trajets et donnez de votre temps dans ces moments là, c’est de votre plein gré et bénévolement.
Le contrat qui lie votre enfant à son agence, par contre, prévoit l’ouverture d’un compte à son nom auprès de la caisse des dépôts. Vous n’aurez rien à faire, c’est automatique, et vous n’aurez accès qu’à ses relevés de solde. Cet argent est bloqué jusqu’aux 18 ans de l’enfant et ce n’est pas un compte bancaire (même s’il y a un taux d’intérêt de 2%), seule l’agence peut y déposer des fonds.
L’agence s’occupe de récupérer l’argent versé par le client, et si je me souviens bien elle vous le reverse dans ces proportions : 10% accessibles immédiatement sur le compte du parent pour le dédommagement (que vous pouvez décider d’utiliser pour l’enfant, d’ailleurs) et 90% bloqués pour le mannequin à la caisse des dépôts.
Il faut savoir que si les castings ne vous rapportent rien, en revanche les enfants mannequins sont vraiment très bien payés quand ils sont engagés. Je n’ai plus les chiffres précis, mais de mémoire c’est entre 500 et 1000 euros pour une publicité photo et environ 1500 euros pour un film publicitaire.
C’est donc vraiment génial pour lui permettre d’avoir quelque chose de côté, plus tard. Bon attention, il ne faut pas compter dessus non plus, mais juste le voir comme un bonus. L’idée première de l’expérience de mannequinat, à mon sens, c’est de s’amuser et de faire des expériences intéressantes. On a déjà refusé des pubs, par exemple, parce qu’il aurait fallu faire la promotion d’un produit qui ne correspondait pas à notre mode de vie, et celà même si ça aurait pu “rapporter”. Mais à chacun de faire en fonction de ce qui le met à l’aise.
Les petits détails bons à savoir :
– Les agences exigent généralement que vous habitiez en ville ou en très proche banlieue. Cela pour deux raisons : que vous soyez disponible rapidement, et que l’enfant ne soit pas soumis à des trajets trop longs, pour son respect.
– Il faut, en tant que parent, être facilement disponible (ou avoir une personne de confiance qui puisse l’être comme un grand parent). En effet, 99% du temps, on vous prévient d’un casting à la dernière minute. En général, ils ont lieu le mercredi ou le samedi quand les enfants n’ont pas école, et vous êtes prévenus la veille presque toujours. Pourquoi ? J’avoue que je ne sais pas trop ! Mais quoiqu’il en soit, c’est important de le savoir parce que tout le monde ne peut pas forcément réussir à s’organiser.
– Les enfants changent beaucoup au fil des mois, il faut donc fréquemment mettre à jour leur dossier. On vous demandera, en fonction de son âge, de fournir de nouvelles photos tous les 3 à 6 mois. Vous pourrez les faire vous même ou aller à l’agence dans leur studio (c’est comme ça qu’on fait nous, au moins c’est pro).
Il faut aussi penser à leur communiquer tous les changements de taille de vêtement et de pointure, pour éviter que tout le monde perde son temps sur des castings qui ne correspondront pas au profil.
– Pensez aussi à communiquer tout changement d’image ! Une coupe de cheveux importante ou une dent de devant qui tombe, c’est parfois très important pour un client qui veut un sourire parfait ou au contraire un autre qui cherche un sourire édenté coquin. Là encore, c’est pour éviter à tout le monde de perdre son temps.
– Enfin, n’oubliez pas d’apporter à manger et à boire, et des jouets !
Est ce que ça se passe mal, parfois ?
On a tous envie que notre enfant soit respecté. C’est pourquoi je le redis, renseignez-vous déjà bien sur l’agence et recontrez les avant de signer. Quittez les si vous sentez qu’ils ne sont pas assez sérieux.
Nous, on veut vraiment que Sann s’amuse. Parfois, au dernier moment, elle ne veut plus aller au casting, et on respecte ça. Ca ne doit pas être vu comme un travail, mais comme une activité, et ça doit être chouette.
En général, sur place ça se passe très bien, les enfants jouent entre eux et les parents peuvent discuter ensemble. L’équipe du casting est sympa et patiente et ils essaient de faire vite.
Mais plus rarement, il arrive que certains studios de casting soient inadaptés à l’accueil d’enfants (endroit super design où il ne faut rien toucher, pas de toilettes…).
Il peut arriver aussi que le directeur de casting soit pas spécialement sympa, mais on ne peut pas empêcher les gens d’être antipathiques je crois ! C’est la vie.
Il peut arriver aussi qu’ils soient super mal organisés et très en retard et ne respectent pas la loi sur l’attente des enfants aux castings. Dans ce cas là n’hésitez pas à repartir.
Enfin, certains clients ont le mauvais gout de contacter plein d’agences et de donner une sélection super large : on se retrouve donc avec des centaines de gamins sur place, et ça votre agence ne le savait pas à l’avance…
Dans tous les cas, pensez à faire remonter ces infos, car si votre agence est sérieuse ils en tiendront compte et feront le nécessaire pour que ça n’arrive plus, même s’ils ne peuvent pas tout contrôler.
Et le syndrôme de la grosse tête, dans tout ça ?
C’est une des premières choses auxquelles j’ai pensé, et finalement c’est un problème que je n’ai jamais constaté. Ni chez Sann, ni chez les autres enfants qu’on croise. Parfois, on rencontre des enfants exigeants, mais c’est indépendant de leur activité, ça se voit bien. Parfois ça marche, parfois ça ne marche pas, alors les enfants le savent : ils ne sont pas tout-puissants.
J’imagine aussi que ça dépend de la façon dont le parent vit l’expérience. J’ai pu croiser certaines mamans qui avaient l’air de prendre ça très au sérieux, et tirer du succès de leur enfant des sentiments pas forcément très sains. Mais ça, je pense que ça n’est pas réservé au mannequinat : il y a aussi des parents qui poussent pour un sport, un instrument de musique, une carrière pro, des résultats scolaires…
Je crois que peut être, il faut se demander, avant de se lancer : est ce que je vais être vexé, quand mon enfant ne sera pas choisi ? Comment je vais vivre les castings, les photos ? Si vous pensez que ça va vous stresser, vous mettre la pression ou le trac (et ça peut se comprendre, c’est votre enfant), essayez de bien y réfléchir avant de vous lancer. Ca ne doit être qu’un jeu.
Pour conclure, on en pense quoi ?
Pour nous, l’expérience est très positive. Sann a fait quelques photos pour des vêtements, et sa meilleure expérience jusque là reste le spot télé pour les compotes Charles et Alice. Elle y a participé avec 3 autres enfants et elle a appris des tas de choses.
Elle voit ça comme une activité : elle rencontre des gens, des enfants, elle apprend à s’adapter, à repousser ses limites, elle découvre des choses. On visite parfois des endroits très sympa aussi (l’hotel particulier de J-P Gaultier et les deux charmantes dames aux habits exentriques qui s’occupaient des photos, c’était mémorable par exemple !). Donc même si Sann n’est pas retenue, elle s’en moque : elle a fait un truc sympa, différent à chaque fois. Quand on sort elle adore raconter ce qu’on lui a demandé de faire et comment elle s’en est sortie. Le résultat n’est pas ce qui lui importe : elle ne demande pas si elle a été choisie par exemple, elle oublie complètement ce détail dès le lendemain. Je pense que si ça devenait un truc qui la préoccupe, d’ailleurs, on arrêterait, parce qu’on ne veut pas la mettre en situation de compétition ou d’échec.
Et enfin, mais ça c’est un choix très personnel, nous on préfère que la demande vienne de l’enfant. On ne l’a pas inscrite en tant que bébé, par exemple. Et on essaiera d’y inscrire Vega seulement si elle le souhaite, quand elle saura l’exprimer clairement.
Et en bonus pour voir un peu les coulisses, voici une petite video du making of de la pub des compotes :
Merci pour cet article si bien fourni et précis !
Je me suis très récemment posé la question pour mon petit (1 an dans quelques jours) parce qu’à force d’entendre dire qu’on dirait “un bébé de magazine”, je me suis dit que l’expérience pourrait être sympa et lui faire souvenirs pour plus tard (je n’avais même pas pensé au petit plus argent pour sa majorité !).
Mais à ta lecture je me dis que ça ne sera pas drôle pour lui et qu’il va juste hurler d’être face à des inconnus, vu la glue qu’il est avec sa môman 🙂
Merci beaucoup de ces éclaircissements !
Il y a aussi beaucoup de bébés qui font ça et je suis certaine que ça se passe bien pour eux ! Quand ils sont tout petits comme ça, la maman est toujours là je pense. Le truc c’est que c’est vrai qu’à 1 an, comme ils ne peuvent pas donner leur avis, c’est à toi de sentir comment il le vivrait. Et puis ça n’engage pas à grand chose d’essayer honnêtement, comme je le disais le contrat c’est avant tout pour éviter les abus, mais tu peux arrêter quand tu veux, ou faire une pause pendant plusieurs mois 🙂
Qu’est-ce qu’elle est jolie Sann, on sent qu’elle s’amuse sur les photos. 🙂
Merci pour ce retour d’expérience. La miss adore être prise en photo et prend des poses d’elle-même. Je m’étais dit que ça pourrait l’amuser de faire ce genre de choses. Par contre, on attendra d’être revenus en proche banlieue pour essayer, 1h de train rien que pour arriver à Gare de Lyon, c’est déjà trop!
Merci pour elle 🙂 Oui elle s’amuse toujours, sur place ils ont l’habitude pour mettre à l’aise les enfants. Mais comme tu dis c’est certain qu’il faut être proche de la ville sinon c’est un peu l’horreur sur le plan des transports…
Eh bien je vous remercie pour cet article qui me fait voir le mannequinat pour enfant d’un autre oeil (jusqu’ici assez sceptique, je dois l’admettre). Comme quoi, quand agences et parents respectent leurs enfants, ça peut être vécu comme une activité ludique comme une autre, qui leur permet en plus de mettre un petit pécule de côté.
Bref, un article de qualité.
Merci pour ce retour 🙂
C’est vrai, c’est parfois plutôt mal vu. C’est un milieu qu’on sait difficile et sans pitié pour les adultes, mais notre expérience nous a prouvé que ça peut être très différent pour les enfants.
Il faut rester prudent malgré tout.
Ton article est très très intéressant. J’y appris un tas de choses que j’ignorais. Merci de l’avoir rédigé et si bien rédigé ! Il donnerai presque envie !
En tout cas il informe, je suis vraiment contente de voir que ce milieu, pour les enfants, n’est pas néfaste, ce que tout le monde imagine. Et de voir qu’il existe des professionnels ultra compétents et respecteux. Et de vous voir respecter Sann également, ça fait du bien ! Et Vega aussi, puisque vous pourrier l’inciter à faire comme sa grande soeur.
Maintenant je febrai plus attention quand je verrai une petite brunette, et je pourrai peut-être m’écrier, “Oh mais c’est Sann !”
Bises
Merci beaucoup c’est gentil 🙂
Moi aussi comme d’autres j’ai eu des réticences, mais j’ai pu constater que c’est très bien fait dans l’intérêt des enfants. On est vraiment beaucoup dans le respect des souhaits de l’enfant alors on aurait pas pu continuer si ça avait coincé de ce côté là. Et c’est clair que Vega, ça ne l’intéresse pas du tout et elle n’aime pas qu’on l’habille ni rester en place, du coup c’est même pas la peine 🙂
Je trouve ta façon de voir les choses très sereine et positive!
Pour avoir vu déjà une maman avec une petite fille mannequin, elle était très prétentieuse elle-même et montrait sa fille comme un trophée, vantant la moindre photo qui paraissait, la mettant sur un piédestal par rapport aux autres enfants (sans se gêner de les rabaisser ou de cracher au nez des mamans qui emmenaient leurs enfants manger une glaçe pendant qu’elle était à un casting), et toujours à lui ronchonner dessus quand elle se salissait en jouant. Là pour le coup ça revêt un autre visage que je ne saurais apprécier.
Très mignonne Sann! Ils se sont bien débrouillés pour le casting, elle est parfaite dans son rôle!
Ton article dépoussière de beaucoup l’image que je me faisais du mannequinat enfant, un peu glauque et vivant surtout de parents orgueilleux. Après tout, l’enfant est loin d’être celui qui donne à ce petit boulot l’impulsion d’un jeu ou d’un travail très sérieux. C’est donc au parent de lui montrer la voix.
En tous les cas si elle s’amuse et qu’elle met des sous de coté pour plus tard c’est fantastique! Elle n’en retire que du plus, et ça lui donnera une aisance pour plus tard qu’elle ne pourra qu’apprécier 😉 !
C’est vraiment sympa merci, je suis très contente de voir que j’ai permis de montrer cette activité sous un autre angle 🙂
Comme tu le soulignes, certains parents ne le vivent pas sainement, c’est dommage pour l’enfant. C’est un peu comme le phénomène des mini-miss qui prend parfois une ampleur incroyable. Ce qui me faisait vraiment peur, c’est que les enfants soient mis en compétition, mais ce n’est pas le cas. Dans les salles d’attente je vois des enfants espiègles et insouciants qui jouent simplement et s’allongent par terre pour faire rouler une voiture, comme n’importe quel gamin de leur âge. Mais cela dit, c’est aussi dans l’intérêt des adultes du milieu que les enfants qu’ils engagent conservent leur innocence.
Moi je sais que j’aurais détesté faire ça étant petite, je n’aimais pas les photos. Ma fille ne tient visiblement pas de moi pour ça 😀
Cet article est super.
Il y a deux ans, Nana voulait en faire, pour avoir suivit une ami d’enfance à ses castings je savais comment cela se dérouler, je m’y suis pas opposer.
J’ai envoyé le dossier à l’agence de Nantes, en douce, on a jamais été recontacter.
Je comprend, il y avait surement des petites filles qui correspondait plus à leurs demandes et bizarement j’ai bien prit la chose.
Moi qui suit du style à dire “ma fille est trop belle” mais au fond je sais que je ne suis pas objectif.
Elle ne devait pas avoir se petit truc en plus.
Si Néné a fait un casting pour une marque d’eau mais c’était de l’imprévu, lors d’un salon.
Si un jour, je devais retentée d’envoyer un dossier, sa serait toujours avec l’accord de mes enfants. La photo c’est une passion, qu’on soit devant ou derrière l’objectif, on ne peut pas forcer.
oulala j’ai écrit un roman pardon.
Merci 🙂 Je crois aussi que ça dépend des agences, par exemple il y en a une qui n’a pas souhaité donner suite donc c’est en fonction de leurs besoins dans une période donnée.
Et pour avoir vu beaucoup d’enfants dans les castings, ils sont très différents !
Et même une fois dans une agence, ça ne garanti en rien de faire des pubs. C’est sûr que notre ego de maman doit être en paix pour faire ce genre de chose… Sinon ça peut vite devenir culpabilisant j’imagine, de se demander chaque fois pourquoi son enfant n’est pas choisi.
Merci pour ton roman, moi j’ai bien aimé 🙂
J’ai trouvé ton article très intéressant! 🙂
Merci, c’est gentil d’avoir pris le temps de t’arrêter ici pour le dire 🙂
Sann est super mignonne. J’ai beaucoup aimé lire ce billet, je n’ai pas d’enfant mais je trouve le sujet très intéressant !
Merci beaucoup 🙂
Merci pour cet article ,
Ma fille de 10 ans a participé l an dernier a un casting pour un grand film et a été retenue comme ” doublure”. Ça a été une période très excitante pour nous, cela nous a permis de découvrir la perception des autres, des professionnels sur ma fille et j en ai été la première surprise. Mais elle, elle l a pris comme un amusement et lorsqu elle a appris qu elle n était que le 2em choix, ça n’a l a pas affectée . Cette année elle a été sélectionnée pour apparaître dans un téléfilm français. Le jour du tournage, elle a été traitée comme une princesse par toute l équipe. Mais , alors que moi j y pensais encore le lendemain, elle est passée de suite a autre chose. Les enfants ont cette faculté a relativiser toutes ces choses. Nous, adultes, un peu moins et certains ont tendance a prendre ça beaucoup trop au sérieux.
Merci d’avoir apporté ton expérience ! Et c’est vrai que dans la grande majorité des cas, les enfants ne se prennent pas la tête comme nous on peut le faire. Le lendemain ils n’y pensent plus, et même sur le moment d’ailleurs, ils n’y réfléchissent pas trop. 1er, 2ème choix ou pas choisi du tout, du moment qu’ils se sont amusés… C’était quel film ? Je fais ma curieuse 🙂
merci pour cette article, ma fille aime bien aussi mais je la trouvai jeune pour faire ça, mais maintenant que tu m’as éclairé sur le sujet, je me lancerai si elle ressent l’envie (un peu comme ta fille) car je n’arrête pas de la shooté !!! l’appareil est tjr sorti au cas ou !
Avec plaisir 🙂 Mais tu as raison tu dois le sentir autant qu’elle !
Et bien, j’ai dévoré l’article et adoré les photos. je suis tombée dessus car j’ai entrepris des démarches pour inscrire ma choupine en Belgique.
Je découvre ton site et j’adore!
Belle continuation à toi!
Merci ! J’espère que ça t’a aidée. Plein de bonnes choses pour ta fille alors 😉 A bientôt !
Tres sympa cet artcile de fond : je trouve aussi que ca peut etre un vrai lieu d’apprentissage et de divertissement. Se confronter avec de nouvelles personnes le tout dans une perspective respectueuse. Apres je ne sais pas si c’est toujours comme ca mais ton article fait envie meme si je ne pense pas que ce serait compatible avec mon emploi du temps. Alors, on se contente et c’est deja extra de shooter Bérénice et elle adore ca !
Merci 🙂 Je suis persuadée que ça ne se passe pas toujours bien malheureusement : il doit y avoir des enfants qui le font parce que leurs parents le veulent, ou encore des abus de la part de clients. Par contre, en prenant toutes les précautions nécessaires, je trouve que ça fonctionne hyper bien 🙂 Tu as bien résumé ça je trouve : apprentissage et divertissement. L’essentiel étant que ce soit toujours dans le respect.