Notre week-end à Londres, 1/2

Nous voilà revenues, ma biquette et moi, de nos deux jours et demi passés dans la capitale anglaise. Pour vous raconter nos aventures, je vais diviser ce weekend-end en deux. On est arrivées en train (Eurostar) le samedi à 14h30, et cette demi journée est passée très vite : le temps de se trouver un petit endroit pour manger, faire quelques courses pour le dîner et rejoindre notre hôtel, il était déjà 18 heures.

Les logements étant assez chers à Londres, j’ai déniché une auberge de jeunesse dont les prix étaient beaucoup plus raisonnables qu’un hôtel ou un appartement Airbnb. Les enfants de moins de 16 ans n’ayant pas le droit de séjourner dans les dortoirs, Sann et moi avions une chambre privée : c’était très simple mais très confortable. Le bâtiment a beaucoup de caractère et la réception est ouverte 24h/24, il n’y a pas de couvre feu. Les plus : c’est très propre, original, le personnel est sympa et il y a un grand salon, du wifi et du thé gratuit, plein de gens à croiser et même une cuisine pour se faire son repas. Les moins : les murs ne sont pas super épais alors prévoyez des boules Quiès et vous serez tranquilles.

On a posé nos sacs à dos et puis on est ressorties faire le tour du quartier. On a repéré une pizzeria qui proposait des pizzas vegan, un glacier, et un petit Mark & Spencer. Après cette petite promenade et un dîner bien mérité, on s’est écroulées dans nos lits. À 7 heures tapantes le lendemain, on s’est levées prêtes à en découdre. Je n’ai pas voulu faire de programme, et on avait simplement emporté un plan de métro sur lequel j’avais griffonné le nom des lieux intéressants, et mon téléphone pour se repérer.

On a commencé la journée par une visite à la célèbre Baker Street, qui se trouvait à tout juste 10 minutes de métro de notre auberge. Passage obligé par le 221B, l’adresse de Sherlock Holmes, un héros dont je suis fan depuis toujours (à l’époque avec la série animée de Miyazaki). L’endroit abrite un musée, et sachez que si votre budget vous le permet, à 5 minutes à peine à pieds il y a aussi le musée de cire de Madame Tussauds.

De notre côté, on a préféré s’acheter un chocolat chaud à emporter et marcher vers le Regent’s Park qui est tout proche. L’endroit est immense, peuplé de toutes sortes de petits animaux : écureuils, canards, oies, cygnes… Tout le monde se balade en liberté dans cet écrin de verdure, et c’était un vrai plaisir de traverser le parc dans le calme du dimanche matin.

Ensuite, direction le palais de Buckingham ! Sann voulait une expérience londonienne authentique, alors la relève de la garde, à 11 heures, était de rigueur. Il y avait une foule incroyable et on s’est caillées comme il se doit en attendant que ça commence, mais ma biquette était impressionnée. “Maman, et si ils ont envie de se gratter ?”

Après ça, on avait super faim alors on a remonté Hyde Park et Green Park (deux grands parcs très proches, situés de part et d’autre du palais de la Reine) pour atteindre la Regent’s Street et le quartier de Picadilly. On a trouvé un restaurant qui avait un plat végétal sans trop de problème et on a mangé tranquillement tout en décidant de la prochaine étape. Finalement, on a choisi de suivre la ligne de métro à pieds, en passant par Picadilly et Oxford Circus.

On a croisé une librairie gigantesque sur 5 étages, beaucoup de magasins typiques et d’autres un peu moins. Complètement par hasard puisqu’on ne la cherchait pas, on est tombées sur Carnaby Street, ce petit quartier marchand et piéton branché que l’on ne présente plus. Qu’à cela ne tienne, on s’est donc écartées de notre chemin pour serpenter dans les ruelles aux façades colorées et aux boutiques un peu déjantées.

C’était le début de l’après-midi et Sann commençait à fatiguer un peu de tous ces kilomètres, alors je lui ai proposé de faire une halte à Westminster avec le métro et de rentrer ensuite se reposer. Là encore, il y avait beaucoup de monde et on s’est contentées d’admirer l’Abbaye et Big Ben depuis l’extérieur. Sachez cependant que si vous achetez un billet d’entrée, il est possible de visiter le bâtiment.

Le quartier est très animé et il y a plein de musiciens dans les rues. Sann était tentée par le London Eye, cette grande roue impressionnante qui offre une vue imprenable sur la ville, mais moi j’ai trop le vertige et donc, pas moyen de m’y faire grimper. On a alors acheté une dizaine de cartes postales et on est rentrées pour reprendre des forces et écrire une tonne de courrier. Le soir, petite pizza en amoureuses dans un chouette petit resto italien, où le patron et moi avons scruté avec un peu d’appréhension les News pour le résultat du second tour des élections.

Dans le prochain épisode, je vous emmène visiter les musées du quartier de Kensington, faire une balade sur le canal de Little Venice et un petit tour au marché de Camden Lock. À très vite !