Notre week-end à Londres, 2/2

Comme promis, me revoilà pour vous raconter la suite de notre weekend à Londres (la première partie est ici). Dimanche soir, pendant que Sann dormait, j’ai passé une petite heure à regarder une carte de la ville et quelques guides en ligne. J’ai fait une petite liste d’endroits cools à visiter et repéré un café où prendre le petit déj’. Lundi matin, début de journée à 7 heures encore, et cette fois on a dû emporter nos bagages. Heureusement, on avait fait léger, un sac à dos chacune et c’est tout.

Cette fois, il fallait se ménager un peu plus puisque nous devions tenir jusqu’au départ de notre train à 19 heures, alors on a davantage utilisé le métro et notre Oyster Card achetée en arrivant à Londres. Habituée au métro parisien qui est plutôt simple à utiliser, j’avais un peu peur que ce soit le bazar et que je ne m’y retrouve pas ici mais en fait…c’est même encore plus simple. Petite surprise pour nous : en cas d’affluence, il y a un agent sur le quai avec un micro pour donner des indications aux voyageurs, des choses qui tombent sous le sens comme “laissez sortir avant de rentrer” mais que les gens, d’eux même, ne respectent pas forcément.

On a aussi rigolé, avec Sann, de voir qu’il y a toujours beaucoup de panneaux avec un sens de circulation précis pour marcher dans les couloirs ou encore monter sur un escalator. On s’est dit en plaisantant qu’ici, on aime bien ranger les gens bien en ligne à droite ou à gauche !

Première étape : le petit déjeuner. J’aurais bien aimé vous dire qu’on a trouvé un truc super authentique, mais en toute franchise on était pas hyper branchées saucisses et haricots à 8h du mat’ alors on a mangé des tartines de confiture au Pain Quotidien (bouuuuuuuh je sais c’est pas typique du tout). Par contre, le café était installé sur une petite place très mignonne avec plusieurs autres restaurants sympas, et juste derrière les musées.

On a commencé par celui de Victoria et Albert, aussi beau dedans que dehors, dans lequel on a pu découvrir une grande collection de vêtements à travers les époques, du mobilier ancien, des tableaux de Raphaël, des petits objets d’art… La dame à l’accueil était super gentille et nous a conseillé sur les ailes du bâtiment qui pouvaient le plus intéresser les enfants.

Certains costumes anciens sont magnifiques et on a appris, par exemple, que les tailleurs d’alors utilisaient des poupées pour présenter leurs collections aux clients; parfois encore, on indiquait aux nobles des campagnes la mode de la cour avec…des dessins sur de la vaisselle dans les dîners mondains !

Les gros bonus de ce musée, c’est déjà qu’il est gratuit (mais vous pouvez faire un don dans l’urne de l’entrée) et que partout, il y a des sièges pour s’asseoir. Comme c’est super grand, c’est bien de pouvoir faire des pauses.

Juste à côté du Musée Albert et Victoria, il y a aussi le Natural History Museum. Après avoir couru derrière quelques bulles de savon dans la rue, et dix petites minutes d’attente à l’entrée le temps de fouiller les sacs, on entrait dans cette incroyable palais dédié à la science (gratuit également).

On n’a malheureusement pas eu le temps de tout faire car Sann avait faim, mais on a adoré le temps passé là-bas. On a visité les salles consacrées à l’évolution de l’humain, l’univers sous-marin, les changements de la planète, les volcans et les séismes… Mention spéciale à la pièce qui reconstitue une petite boutique japonaise, parcourue par une rambarde à laquelle on doit se cramponner car…le sol tremble pendant quelques instants pour simuler un séisme !

Le gros plus de ce musée, c’est qu’on peut manipuler énormément de choses : seuls les objets dans les vitrines ne sont pas disponibles pour les tripotages de nos mouflets. Ils ont aussi une super grande boutique avec des objets et livres vraiment intéressants.

Après un déjeuner dans un restaurant thaïlandais, on a fait un petit crochet dans le quartier de Paddington, et puis on est reparties en direction de notre étape suivante : Little Venice, près du métro Warwick Avenue.

Ce petit coin est vraiment incroyable et c’est une des balades que Sann et moi avons préféré. On peut marcher le long du canal et admirer les bateaux à quai, manger au Waterside Café ou bien encore prendre une embarcation pour se rendre à Camden Lock. Charmées par ce petit bateau bien loin des promènes-touristes parisiens, on a acheté des tickets et c’était parti pour un trajet magique de 45 minutes. À bord, il y avait deux mamies qui papotaient dans le fond, et une maman Canadienne en visite avec son garçon du même âge que Sann.

Si vous êtes de passage à Londres avec des enfants, je vous conseille vivement cette promenade qui vous mènera au marché de Camden, autre lieu incontournable. Nous sommes arrivées à 17 heures et il nous restait environ une heure avant de partir vers notre train de retour, alors on s’est faufilées dans les allées.

On y trouve beaucoup de petites boutiques de bijoux, tee-shirts, gadgets, mais aussi des tatoueurs, des stands de nourriture du monde entier, des disques, livres, vêtements… Avant de dire au revoir à Londres, on a fait un dernier arrêt dans Camden chez Whole Foods, ce temple de la nourriture bio dont j’avais tant entendu parler. On y a trouvé de quoi faire notre pique-nique à bord du train, et même de délicieux cupcakes vegan vanille-confetti et chocolat-cacahuète.

Sann a adoré son séjour (moi aussi, bien sûr !) et cette première expérience dans un autre pays. Elle a joué le jeu à fond avec entrain, discutant volontiers avec tout le monde même si ce n’était que pour échanger un simple “hello” ou “thank you”. Elle m’a souvent demandé de lui traduire des conversations ou des mots écrits ici et là, et a appris beaucoup de vocabulaire.

On est rentrées toutes les deux avec plein de bons souvenirs de ce cadeau de Noël commun, et quelques petites bricoles : un bus et un taxi, bien sûr ! Mais aussi un tee-shirt Hogwarts (Poudlard dans Harry Potter), une lampe-projecteur dinosaure, un microscope à fixer sur le téléphone et une super poupée : Lottie, passionnée d’astronomie (ces trois derniers jouets viennent de la boutique du Museum d’histoire naturelle). Quand est-ce qu’on y retourne ?